1 Fonctions
, Dérivées Premières
Dans cette partie, toutes les fonctions sont supposées définies sur un ouvert On travaillera toujours sur ce domaine
1.1 Application de classe
sur ![$ \mathcal{U}$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vIMjYWk4abKtOwkDZT3q5xKdq23St6A0jGbpxGd2HK8B6ZZ7nS8WrSC6cBFRRxxr7RXC0yY0jYbwgzKzXTZf6_-JujWTon4ewzZ6OptL2vz1o=s0-d)
Définition :
, définie sur
, un ouvert de
,
on appelle dérivée partielle de
par rapport à la
variable, au point ![$ u=\left( x_{1}, x_{2},\ldots, x_{p}\right) :$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_v45EW2OG3DpYx-IcAPH2odE8OuRUQwKeoKHhZCM32wq7W09imafogAxTKfAzyS4jXQsSJHtuA497ggQ8vBro5VUQnlj-mHlxrsgQx7USzjRJE=s0-d)
on appelle dérivée partielle de
si cette limite existe.
Sinon, on dit que
n'admet pas de dérivée partielle par rapport à la
variable, au point
.
On parle parfois de dérivée partielle première.
Sinon, on dit que
On parle parfois de dérivée partielle première.
Remarque : Quand il n'y a que 2 ou 3 variables on note souvent les dérivées partielles,
Mais, on n'oubliera pas, en cas d'ambiguïté, qu'il s'agit des dérivées par rapport à la première, la seconde, ou la
Définition :
est de classe
sur
un ouvert de
admet
dérivées partielles continues sur
.
C'est à dire :
est définie et continue sur ![$ \mathcal{U}$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vIMjYWk4abKtOwkDZT3q5xKdq23St6A0jGbpxGd2HK8B6ZZ7nS8WrSC6cBFRRxxr7RXC0yY0jYbwgzKzXTZf6_-JujWTon4ewzZ6OptL2vz1o=s0-d)
C'est à dire :
1.2 Différentielle d'une application de classe
sur ![$ \mathcal{U}$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vIMjYWk4abKtOwkDZT3q5xKdq23St6A0jGbpxGd2HK8B6ZZ7nS8WrSC6cBFRRxxr7RXC0yY0jYbwgzKzXTZf6_-JujWTon4ewzZ6OptL2vz1o=s0-d)
Définition :
, définie sur
, un ouvert de
, de classe
sur
, on appelle différentielle de
en
, l'application linéaire notée ![$ df_{u} :\mathbb{R}^{p}\rightarrow\mathbb{R}$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_v_U-AKbGuU7ve2r5g0YgbMVLNnpvy_X2hTYSK6_BrCHx_Y9t41lnsOfU_A4LW40k_1vk8BRDQyzTt0qQ8AEE5Vp__cQ9BCuzV7eLOJsZuh_TM=s0-d)
noté le plus souvent, pour alléger les notations : ![$ df=\dfrac{\partial f}{\partial x_{1}}dx_{1}+\dfrac{\partial f}{\partial x_{2} }dx_{2}+\cdots+\dfrac{\partial f}{\partial x_{p}}dx_{p} $](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vmxsWZ5HkdOPbyVHmAuLl4H8VFa6F5MACfyBWw3sEGMYdVBZbVwOKU3YGCMZA-paYWcIwvdJRrwwyjT0PcTQ7v7OwVVNagP41RRuFCOIDKU2_W=s0-d)
Dans le cas de 2 ou 3 variables, on note souvent la différentielle de
1.3 Développement limité à l'ordre 1 de
de classe
sur ![$ \mathcal{U}$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vIMjYWk4abKtOwkDZT3q5xKdq23St6A0jGbpxGd2HK8B6ZZ7nS8WrSC6cBFRRxxr7RXC0yY0jYbwgzKzXTZf6_-JujWTon4ewzZ6OptL2vz1o=s0-d)
Théorème :
, définie sur
, un ouvert de
, de classe
sur
,
.
admet un développement limité à l'ordre 1 en
et
Preuve. On le montre pour 3 variables. La démonstration repose sur le théorème des accroissements finis.
Pour cela, il faut faire varier les variables une à la fois.
Pour cela, il faut faire varier les variables une à la fois.
avec
.
D'où, par continuité des dérivées partielles :
D'où, par continuité des dérivées partielles :
Il ne reste qu'à regrouper les
en un seul
. ![$ \qedsymbol$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_s_bWhJMV3a4F1EB2OTJx8BMqa1i3Y6FyvB1SdrxBy349shu82JdjYnSmv0LslswtHDD4laP2kO2-Q9THHUl5RDN3yXB0NEDyuUYjLt3MnL7Wns=s0-d)
1.4 Gradient, dérivée selon un vecteur
Définition :
, définie sur
, un ouvert de
, de classe
sur
, ![$ u=\left( x_{1}, x_{2},\ldots, x_{p}\right) \in\mathcal{U}$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_ugiz4t2C6QMix3Bx7h7Edcv9OC1Pf4NE1_yT-VIdD601aW4GCPuLZ2jQkfXlouU4ghuzRMEJvthAXigSPmVKLGRViNSqaKAsWQfZxTaVB_n122=s0-d)
On appelle gradient de
en
, noté
le vecteur : ![\begin{displaymath}\left( \begin{array}[c]{c} \dfrac{\partial f}{\partial x_{1... ...artial f}{\partial x_{p}}\left( u\right) \end{array} \right) \end{displaymath}](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vB9nWzCApdWEHAhQcohSxpU7VYs8y0-VcrRylZYiC9aqKweD6G6ErztHMwiAxKx2pFpyYNn48DzEUfzK4P6oASX6-VWsDYvz1ZvonQL0WcVCYJ=s0-d)
Ce gradient a une grande importance dans l'étude des courbes d'équation On appelle gradient de
Définition :
, définie sur
, un ouvert de
, de classe
sur
, ![$ u=\left( x_{1},x_{2},\ldots,x_{p}\right) \in\mathcal{U}$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_u_Awj1a0SmM6cxKhzBHRS2asPN5tfkos1f4geb80ALy5Zg1JBa2-kS6Sm9RhiCsFpC3PH74vmIM7h9LWlzF3Vufnr-woFKcHCH2wB80b_pkNvZ=s0-d)
On appelle dérivée de
suivant le vecteur
en
le produit scalaire
On appelle dérivée de
1.5 Algèbre ![$ \mathcal{C}^{1}\left( \mathcal{U},\mathbb{R}\right) $](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_ug-_qPFzzKOZtc5yQKFm9m20v1ppg3lhELddvsJaLiJS9aRP4PYL4za59uisr8S3Cz8QnkyIlhgqpT6wxv6fmbAP2hyzbIGLC_5ytgroz1jko=s0-d)
Théorème : L'ensemble des applications de classe
sur
un ouvert de
, à valeur réelle, muni de
a une structure d'algèbre commutative.
Preuve. On montre que c'est une sous-algèbre de
. Clairement, ![$ \mathcal{C}^{1}\left( \mathcal{U},\mathbb{R}\right) $](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_ug-_qPFzzKOZtc5yQKFm9m20v1ppg3lhELddvsJaLiJS9aRP4PYL4za59uisr8S3Cz8QnkyIlhgqpT6wxv6fmbAP2hyzbIGLC_5ytgroz1jko=s0-d)
- est stable par combinaison linéaire
- et stable par produit par application des propriétés équivalentes pour les fonctions d'une variable,
- et contient la fonction constante 1 élément neutre du produit.
1.6 Différentielle et dérivées partielles de fonctions composées
On écrit le théorème pour une fonction de 3 variables. L'énoncé pour une fonction de
Théorème :
est de classe
sur
, et :
Ou encore, en utilisant la notation différentielle : ![$ \dfrac{dF}{dt}=\dfrac{\partial f}{\partial x}\, \dfrac{dx}{dt}+\dfrac{\partial... ...{\partial y}\, \dfrac{dy}{dt}+\dfrac{\partial f}{\partial z}\, \dfrac{dz}{dt} $](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_ucDFVWObYB8g-z0OA7tbKoMDa-K7REUf5MY_fE3ssZnSZUwziN3I38lB-de9QwaVKWsszreWQ-rDRVpabrHApMJryIT77ito1uK2HSdYwdrE2r=s0-d)
Bien sûr, toutes les dérivées partielles sont prises en
et les dérivées en
.
Bien sûr, toutes les dérivées partielles sont prises en
Preuve. On écrit la démonstration pour une fonction de 2 variables seulement !
Théorème : On écrit ce théorème pour la composée de fonctions de plusieurs variables avec 2 et 3 variables.
Ceci est bien sûr arbitraire, le théorème s'applique avec
et
variables...
est de classe
sur
et :
Ceci est bien sûr arbitraire, le théorème s'applique avec
Preuve. Quand on fixe
, on se retrouve exactement dans les hypothèses du théorème précédent.
Ce qui donne
. De même, on fixe
pour obtenir
. ![$ \qedsymbol$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_s_bWhJMV3a4F1EB2OTJx8BMqa1i3Y6FyvB1SdrxBy349shu82JdjYnSmv0LslswtHDD4laP2kO2-Q9THHUl5RDN3yXB0NEDyuUYjLt3MnL7Wns=s0-d)
Ce qui donne
2 Fonctions
de Classe
, Dérivées Secondes
2.1 Application de classe
sur ![$ \mathcal{U}$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vIMjYWk4abKtOwkDZT3q5xKdq23St6A0jGbpxGd2HK8B6ZZ7nS8WrSC6cBFRRxxr7RXC0yY0jYbwgzKzXTZf6_-JujWTon4ewzZ6OptL2vz1o=s0-d)
Définition :
, définie sur
, un ouvert de
, de classe
sur
, on dit que
est de classe
sur ![$ \mathcal{U}$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vIMjYWk4abKtOwkDZT3q5xKdq23St6A0jGbpxGd2HK8B6ZZ7nS8WrSC6cBFRRxxr7RXC0yY0jYbwgzKzXTZf6_-JujWTon4ewzZ6OptL2vz1o=s0-d)
les
applications
sont de classe
sur
.
L'application
est la
dérivée partielle de la
dérivée partielle se note
.
Il y a donc à priori
dérivées partielles secondes.
L'application
Il y a donc à priori
2.2 Théorème de Schwarz
On admettra ce théorème important.
Théorème :
de classe
sur
,
.
On dit que pour 2.3 Formule de Taylor-Young à l'ordre 2
Théorème :
de classe
sur
, un ouvert de
,
. Alors
Avec,
qui est un pseudo-carré où, au lieu d'avoir des produits de dérivées partielles, on a des composées.
2.4 Extrémums d'une application de classe
sur![$ \mathcal{U}$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vIMjYWk4abKtOwkDZT3q5xKdq23St6A0jGbpxGd2HK8B6ZZ7nS8WrSC6cBFRRxxr7RXC0yY0jYbwgzKzXTZf6_-JujWTon4ewzZ6OptL2vz1o=s0-d)
On va d'abord chercher une condition nécessaire d'existence d'un extrémum pour une application de classe
Théorème :
, définie sur
, un ouvert de
, de classe
sur
,
,
en extrémum local de
.
Alors,
, c'est à dire : ![$ \dfrac{\partial f}{\partial x_{1}}\left( u\right) =\dfrac{\partial f}{\partia... ...left( u\right) =\cdots=\dfrac{\partial f}{\partial x_{p} }\left( u\right) =0 $](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_uFVJXQkoT09wVBe9hHAf1tk7j6XkKFwFV6CUoIGJlU-utT24dAWsysTNM6gNRv8rNZTWMJiWeh4poFFQTn46xwz3C0sDIirKKJCZMF8BrEuE3cpQ=s0-d)
Une condition nécessaire pour que
de classe
sur
, admette un extrémum est que toutes les dérivées partielles sont nulles.
Alors,
Une condition nécessaire pour que
Définition : Un point
de
tel que toutes les dérivées partielles sont nulles est un point critique de
.
Preuve. Si on a un extrémum,
est de signe constant pour
assez petit.
C'est à dire que :
est de signe constant.
Si la partie régulière est non nulle, pour
assez petit, la quantité
donnée est du signe de cette partie régulière.
Mais en changeant
en
, cette partie régulière est changée en son opposé. La quantité
change donc de signe.
Ce qui prouve que la partie régulière est nulle :
C'est à dire que :
Si la partie régulière est non nulle, pour
Mais en changeant
Ce qui prouve que la partie régulière est nulle :
pour tous
. Ce qui prouve que les
sont tous nuls. ![$ \qedsymbol$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_s_bWhJMV3a4F1EB2OTJx8BMqa1i3Y6FyvB1SdrxBy349shu82JdjYnSmv0LslswtHDD4laP2kO2-Q9THHUl5RDN3yXB0NEDyuUYjLt3MnL7Wns=s0-d)
Théorème :
de classe
sur
, un ouvert de
,
, un point critique de
. On pose :
- Si
est un extrémum (minimum pour
, maximum pour
- Si
est un col
- Si
on ne peut pas conclure, il faut chercher le signe de
au voisinage de
.
Preuve. On utilise la formule de Taylor-Young à l'ordre 2. On note
et ![$ dy=\left( y-y_{0}\right) $](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_tikGiw-orH_fisr2LhtyBghnX_MDkRlKxRVT9fBpRkH5f4fcIwjBmjHLfl4_sbZrztGqrkn41KW5WbM42ucu-Lnufoh4nQ1qpDMhOliPRYCziBYg=s0-d)
![$ f(x,\, y)-f(x_{0},\, y_{0}) =\left( \dfrac{\partial f}{\partial x} \, dx+\dfr... ...al f}{\partial y}\, dy\right) ^{\left[ 2\right] }+o\left( dx^{2}+dy^{2}\right)$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_tA6-dUQvBVrtJ0PFcPWommLHDYSEUQCRFpiJVG_Hr-Ykun4Z57iL9v2k7tLTF1hQVT3R8JEMjJwmCDZShyEFQ8NKtdffLXQ3bOgyFhG9GKUKkiXA=s0-d)
![$ \qquad=\dfrac{1}{2}\left( \dfrac{\partial f}{\partial x}\, dx+\dfrac{\partial f}{\partial y}\, dy\right) ^{\left[ 2\right] }+o\left( dx^{2}+dy^{2}\right)$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_ub8TuzR6mKfy7hs22uio7p3uXTblIoS2R7oWuRa7UuxAe4wEICwA6ZQsVoEmS0SttzRIvrhCTdhFyvzHECbAMh8dKN7DuPWWg5HhM3j6CcZZQErA=s0-d)
On pose : ![$ \Delta=4\left( s^{2}-rt\right) $](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_uNfSRF0RWtskuoKs_cQTme77zIStQRmod1Q-3gPrFqAzzjk4jSD5kFxKhagkqcfJdhwffpHC79rLihlaecE2qYW_xqs-7w-_EeMei7jCg8Dj0DgA=s0-d)
- Si
,
ne change strictement pas de signe, donc pour
assez petit,
ne change pas de signe.
On a un bien un extrémum. - Si
,
change strictement de signe, donc pour
assez petit,
change de signe.
On a ici un col. - Si
, tout dépend du signe de
lorsque
s'annule.
Comme on ne connait pas ce signe, on ne peut pas conclure.
- On cherche les points critiques, qui vérifient :
- Les extrémums sont à chercher parmi les points critiques.
- On calcule les expressions théoriques de
, et
.
- En chaque point critique
, on calcule
- Si
est un extrémum (minimum pour
, maximum pour
- Si
est un col
- Si
on ne peut pas conclure, il faut chercher le signe de
selon d'autres moyens.
- Si
Exemple : Cherchons sur
les extrémumx de
On cherche d'abord les points critiques.![$ \dfrac{\partial f}{\partial x}=3x^{2}=0\Rightarrow x=0,\quad\dfrac{\partial f}{\partial y}=3y^{2}=0\Rightarrow y=0$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_uuZimtxdAyYTTrhDzmPKUUz_T6HbLjPb4DbGdsg-5cS00TKElV2oCkyNLVuA9GyYxfg3ogA8UCNsLRAQJxUs3_w0L0Z-rD_4xeOo0G5SRCbTin=s0-d)
Il n'y a qu'un seul point critique![$ \left( 0,0\right) .$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_tc5ZbRNmVrsFUqbz2-k_X3eVgHTNr-8PDnZnxhFtW_UFYBI8q2wjUO6TRxyoyMAaQJqq3YySUMa6C3WII_9NwmYRCESNjaf8EZ8q3TNBG5tZUd=s0-d)
en
en
en ![$ \left( 0,0\right) $](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_uU4kieQsZkHvlmuFzhZP5DGIzPpF2ZxlprPTAKstFa_IjSISzATvPTTmeOLyloqT_-TIm6I53cMbBSItYbgA63asWpSyCdi2mwpIr8aQZyvdwAxQ=s0-d)
En
le théorème ne permet pas de conclure.
Mais
et
expression de signe opposé.
Ainsi
change de signe au voisinage du point critique :
est un point col.
On va ici donner deux exemples sous forme de surfaces où Il n'y a qu'un seul point critique
En
Mais
Ainsi
C'est la figureci-dessous. Les fonction étudiées sont respectivement
3 Fonctions
de Classe
, Dérivées d'ordre supérieur
3.1 Fonctions
de Classe
sur
un ouvert de ![$ \mathbb{R}^{p}$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vT8gaRqV-l3AlOAc81ItSE6378gpVePR2bHDtD_GJ-zRlBTKyTFTBmooNPiyf8TtMqer1HHuUGY_vxh0ecsKfHlBKUFa-QtoYbUfhEA1uN19V-=s0-d)
Définition :
est de Classe
sur
un ouvert de
, avec
,
est de classe
et toutes les dérivées partielles sont de classe
.
Le théorème de Schwarz appliqué un certain nombre de fois permet de calculer n'importe quelle dérivée partielle en dérivant dans n'importe quel ordre, dans la limite de
3.2 Algèbre ![$ \mathcal{C}^{k}\left( \mathcal{U},\mathbb{R}\right) $](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_sU4oq7V513Nkz4Pns187wSfVmFmxth63IIa5EcS5XbkhmDxGuHWxycUeJ0MJ96dCKqBcv3aEncaDOkQbIcdN3-VFNy97Agj8YMfNI69UYF9nxA2g=s0-d)
Théorème :
a une structure d'algèbre commutative, sous algèbre de
.
Preuve. La démonstration est élémentaire. On a clairement la stabilité par combinaison linéaire, la stabilité par produit et la présence dans
de l'application constante 1. ![$ \qedsymbol$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_s_bWhJMV3a4F1EB2OTJx8BMqa1i3Y6FyvB1SdrxBy349shu82JdjYnSmv0LslswtHDD4laP2kO2-Q9THHUl5RDN3yXB0NEDyuUYjLt3MnL7Wns=s0-d)
4 Fonctions Vectorielles
![$ \mathbb{R}^{p}$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vT8gaRqV-l3AlOAc81ItSE6378gpVePR2bHDtD_GJ-zRlBTKyTFTBmooNPiyf8TtMqer1HHuUGY_vxh0ecsKfHlBKUFa-QtoYbUfhEA1uN19V-=s0-d)
4.1 Dérivée d'une fonction ![$ \mathbb{R}\rightarrow$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_uegY8NV2OWhQ85-nanP6yBcIF8cpEQb2WmEZsGLhZhVEvLQRuNt7voXtuyg7rYawlVf42KdDZsaeA7UKSv2_9sJHwwZ9lY6A3_KM6R2Pi3h3pROw=s0-d)
, classe ![$ \mathcal{C}^{k}$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_u02VhS8I7s4-BQMVddCZhWp_XX_LST25MLxRSmHev5A-yru4hezmRhkAhe82UXVqQOLOrUghFR-5hMjXP5z-ooxRx4r8w2RI7g_FH0SQ0_wAU=s0-d)
Définition :
, définie sur
un intervalle de
. avec :
qu'on notera en ligne ou en colonne selon les cas.
On dit que
est de classe
sur
sont de classe
sur ![$ I$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vZ2lOZHDA3jAepJGU8oUh8heqGyN-YeKrmbPT7k9aEhRRA4KjvOYwn14b46tc0Z7EeN7dvdtE3IOimE8ZwRE_6jECRXLGZ8Q-mZqaf_AmS3Km2=s0-d)
On note d'ailleurs, pour On dit que
On fait de même pour les dérivées d'ordre supérieur.
Théorème :
, l'ensemble des applications de classe
définies sur
, à valeur dans
, muni
- de la somme de 2 applications et
- du produit d'une application par une constante,
est un espace vectoriel sur
.
Preuve. C'est encore une fois clairement un sous espace vectoriel de
.
est bien non vide (application nulle) et stable par combinaison linéaire.
Il suffit d'appliquer le théorème pour les applications à valeur réelle à chaque coordonnée.![$ \qedsymbol$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_s_bWhJMV3a4F1EB2OTJx8BMqa1i3Y6FyvB1SdrxBy349shu82JdjYnSmv0LslswtHDD4laP2kO2-Q9THHUl5RDN3yXB0NEDyuUYjLt3MnL7Wns=s0-d)
Il suffit d'appliquer le théorème pour les applications à valeur réelle à chaque coordonnée.
4.2 Développement limité
Définition : On dit que
admet un développement limité à l'ordre
en![$ x_{0}$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_t_Mes8TkTHdasba5o17bmIprSJ0k4Ai-voY8nZE2UZ_qcwmSEFkWwY0hekJZxk9BbFILrSrdTXrvgw-1QcFtveO3OWJwRVMRnobJOI8sFXyCkNaQ=s0-d)
chacune des
coordonnées de
admet un développement limité à l'ordre
en
.
Théorème :
de classe
au voisinage de
admet un développement limité d'ordre
au voisinage de
.
De plus, on a
De plus, on a
avec
quand ![$ x\rightarrow x_{0}$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vjBVXD5D-nFHpqf8ruuw62zfVbajgJYyYlALuepJvoNjgM3k6KiNEpBqLXlD_57vEOSDO4bAWfM9ST1lXb7w28-NUPB9iVQNSV3MqZBZLYQ4vV=s0-d)
On notera que Cette formule s'appelle encore formule de Taylor-Young à l'ordre
Preuve.
est de classe
au voisinage de
, d'où chaque
est de classe
au voisinage de
.
Chaque
admet donc un
au voisinage de
et enfin
admet un
au voisinage de
. ![$ \qedsymbol$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_s_bWhJMV3a4F1EB2OTJx8BMqa1i3Y6FyvB1SdrxBy349shu82JdjYnSmv0LslswtHDD4laP2kO2-Q9THHUl5RDN3yXB0NEDyuUYjLt3MnL7Wns=s0-d)
Chaque
4.3 Dérivée d'une fonction du type ![$ :x\rightarrow \lambda \left ( x\right ) F\left ( x\right ) $](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_tPtEx4_RVG8-5gzIaFbdFQe5w3B5O7gAhG5X5CVi0evQbkfNyrRDCLFWhdjC1POhRN6W9IEInvVodXpd9AzwmxYZpjAlkSMIM0nAyDhTBzt9JQ=s0-d)
Théorème : Soit
et
une fonction scalaire et une fonction vectorielle de classe
sur
. Alors
est de classe
sur
.
De plus, on a la formule de Leibniz :
avec la convention habituelle
et
.
De plus, on a la formule de Leibniz :
Preuve. On applique les théorèmes correspondants à chacune des coordonnées
. ![$ \qedsymbol$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_s_bWhJMV3a4F1EB2OTJx8BMqa1i3Y6FyvB1SdrxBy349shu82JdjYnSmv0LslswtHDD4laP2kO2-Q9THHUl5RDN3yXB0NEDyuUYjLt3MnL7Wns=s0-d)
4.4 Dérivée d'un produit scalaire, d'un produit vectoriel.
Le principe est simple, un produit scalaire, ou le produit vectoriel (dans ce cas, on est en dimension 3) se dérivent comme des produits.
Théorème : Soit
, deux fonctions vectorielles de classe
sur
. Soit ![\begin{displaymath}s:\left\{ \begin{array}[c]{rcl} I & \rightarrow & \mathbb{R... ...& F\left( x\right) G\left( x\right) \end{array} \right. \quad\end{displaymath}](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_tVPM4wmG3arTalWte_ykF7whMpb5KRApw4IvpZApa0xlhGxeF2YswFyhz91o5aJvD44zgKRBQVdhssBVRg4dGrzanQX8iPTBvQejmpEdBauAji=s0-d)
Alors
est de classe
sur
.
Alors
Preuve. On vérifie la formule pour
.
Ensuite, il suffit de procéder par récurrence, comme on l'a fait lors de la dé monstration de la formule de Leibniz pour les fonctions à valeur réelle.
Ensuite, il suffit de procéder par récurrence, comme on l'a fait lors de la dé monstration de la formule de Leibniz pour les fonctions à valeur réelle.
Théorème : Soit
, deux fonctions vectorielles de classe
sur
. Soit ![\begin{displaymath}V:\left\{ \begin{array}[c]{rcl} I & \rightarrow & \mathbb{R... ...t( x\right) \wedge G\left( x\right) \end{array} \right. \quad\end{displaymath}](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_uB0otyhHn6ZRRdY5ehcNA7O6mQ_p18YVG-oaGKuBz78jAMcTN9et8hPIQjMau3VAkyUU0E5t63AYbbdOyKkWIHLBs9RQAq1R_jwCT2fnJjX1nJWg=s0-d)
Alors
est de classe
sur
.
Alors
Preuve. On vérifie la formule pour
.
Ensuite, il suffit de procéder par récurrence.
Ensuite, il suffit de procéder par récurrence.
5 Fonction Vectorielle
, classe ![$ \mathcal{C}^{1}$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_uj1twsGRRx0mxMFN9Au7zz-0OJpVTxXRT9RI5RqfWCAxyZXUQr2-39aSQz8WfjmfF4JctwdSvpyWXi9DEUDQxTWzGN72b9_Pkj4-q-wjafXGBX=s0-d)
5.1 Fonction de classe ![$ \mathcal{C}^{1}$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_uj1twsGRRx0mxMFN9Au7zz-0OJpVTxXRT9RI5RqfWCAxyZXUQr2-39aSQz8WfjmfF4JctwdSvpyWXi9DEUDQxTWzGN72b9_Pkj4-q-wjafXGBX=s0-d)
Définition : Soit
, définie sur
un ouvert de
.
On dit que
est de classe
sur ![$ \mathcal{U}$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vIMjYWk4abKtOwkDZT3q5xKdq23St6A0jGbpxGd2HK8B6ZZ7nS8WrSC6cBFRRxxr7RXC0yY0jYbwgzKzXTZf6_-JujWTon4ewzZ6OptL2vz1o=s0-d)
(les applications coordonnées de
), sont de classe
sur
.
est aussi une fonction
.
On dit que
5.2 Différentielle d'une fonction de classe
, matrice jacobienne
Définition : Soit
, de classe
sur
un ouvert de
.
La différentielle de
en
, notée
, est l'application linéaire :![\begin{displaymath}dF_{u}:\left\{ \begin{array}[c]{rll} \mathbb{R}^{n} & \righ... ...rac{\partial F}{\partial x_{n}}\, dx_{n} \end{array} \right. \end{displaymath}](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_s8oU-B3S2VC6IHMQ-8f0Dmlnd7Qf1CKNHWmP7QJq9LQrZWfgJSdJboQf8xjEyza7hhBpfZ4N_RPgwHLiR2A_e_fyzZAaH8RGZy5uVjmVGgCCyW=s0-d)
Coordonnée par coordonnée, on a la différentielle de chaqueLa différentielle de
Définition : La matrice jacobienne de
en
est la matrice (dans la base canonique) de la différentielle de
en
.
Toutes les dérivées partielles étant prises en
, la matrice jacobienne de
en
est :
Toutes les dérivées partielles étant prises en
5.3 Cas où
, Jacobien
5.4 Composée de fonctions de classe ![$ \mathcal{C}^{1}$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_uj1twsGRRx0mxMFN9Au7zz-0OJpVTxXRT9RI5RqfWCAxyZXUQr2-39aSQz8WfjmfF4JctwdSvpyWXi9DEUDQxTWzGN72b9_Pkj4-q-wjafXGBX=s0-d)
Théorème :
est de classe
sur
et,
Preuve. On appelle
et
les composantes de
et de
.
On note
et :
On note
Ces composantes sont clairement de classe
. Pour alléger les notations, on ne précise plus en quels points on prend ces dérivées partielles.
En appliquant le théorème de dérivation des fonctions composées, on a :
En appliquant le théorème de dérivation des fonctions composées, on a :
On reconnait bien sûr le produit de la
ligne de la matrice jacobienne de
par la
colonne de la matrice jacobienne de
.
Ce qui est bien l'élément
ligne,
colonne de la matrice jacobienne de
. ![$ \qedsymbol$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_s_bWhJMV3a4F1EB2OTJx8BMqa1i3Y6FyvB1SdrxBy349shu82JdjYnSmv0LslswtHDD4laP2kO2-Q9THHUl5RDN3yXB0NEDyuUYjLt3MnL7Wns=s0-d)
Ce qui est bien l'élément
5.5 Fonction
, classe![$ \mathcal{C}^{1}$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_uj1twsGRRx0mxMFN9Au7zz-0OJpVTxXRT9RI5RqfWCAxyZXUQr2-39aSQz8WfjmfF4JctwdSvpyWXi9DEUDQxTWzGN72b9_Pkj4-q-wjafXGBX=s0-d)
Théorème : ![\begin{displaymath}\left. \begin{array}[c]{r} F:\mathbb{R}^{n}\rightarrow\math... ...-1}}\left( v\right) =\left( J_{F}\left( u\right) \right) ^{-1}\end{displaymath}](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_tBDQZVa7HqsemKV7ffeAaboihTsBRCBY3T7FUSWQ3HgZdMYrRhEmb0hG4On-XT7_CIQnEeNuikih_PB8KWgwKhq2NcPMbW0WSUAnodsSzoQ2Em=s0-d)
La matrice jacobienne de
en
est l'inverse de la matrice jacobienne de
en
.
La matrice jacobienne de
Preuve. On a :
La matrice jacobienne de l'identité en tout point est
.
D'où :
ce qui donne le résultat.
Ceci prouve d'ailleurs au passage que, dans ces conditions, la matrice jacobienne est inversible.![$ \qedsymbol$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_s_bWhJMV3a4F1EB2OTJx8BMqa1i3Y6FyvB1SdrxBy349shu82JdjYnSmv0LslswtHDD4laP2kO2-Q9THHUl5RDN3yXB0NEDyuUYjLt3MnL7Wns=s0-d)
D'où :
Ceci prouve d'ailleurs au passage que, dans ces conditions, la matrice jacobienne est inversible.
Corollaire : Dans les mêmes conditions, le jacobien de
en
est l'inverse du jacobien de
en
.
Si on a 6 Compléments
6.1 Les mathématiciens du chapitre
- Schwarz Hermann Amandus 1843-1920
- Il est l'auteur du théorème qui porte son nom, et aussi du théorème de Cauchy-Schwarz. Ses travaux portent aussi sur les équations de Laplace, les fonctions harmoniques et la théorie du potentiel ...
6.2 Avec Maple
Comme il y a des vecteurs et des matrices, on a besoin du package « linalg ».C'est « jacobian » qui permet de calculer une matrice jacobienne. Si elle est carrée, son déterminant est le jacobien.
C'est « grad » qui permet de calculer un gradient de fonction de plusieurs variables.
Celui-ci possède des options pour le calcul direct en coordonnées sphérique ou cylindriques.
Je vous renvoie à l'aide Maple.
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