1 Fonctions  , Dérivées Premières
, Dérivées Premières
Dans cette partie, toutes les fonctions sont supposées définies sur un ouvert On travaillera toujours sur ce domaine
1.1 Application de classe  sur
 sur 
Définition :    , définie sur
, définie sur  , un ouvert de
, un ouvert de  ,
,
on appelle dérivée partielle de par rapport à la
 par rapport à la  variable, au point
 variable, au point 
on appelle dérivée partielle de
si cette limite existe.
Sinon, on dit que n'admet pas de dérivée partielle par rapport à la
 n'admet pas de dérivée partielle par rapport à la  variable, au point
 variable, au point  .
.
On parle parfois de dérivée partielle première.
Sinon, on dit que
On parle parfois de dérivée partielle première.
Remarque :   Quand il n'y a que 2 ou 3 variables on note souvent les dérivées partielles,
Mais, on n'oubliera pas, en cas d'ambiguïté, qu'il s'agit des dérivées par rapport à la première, la seconde, ou la
Définition :    est de classe
 est de classe  sur
 sur  un ouvert de
 un ouvert de admet
 admet  dérivées partielles continues sur
 dérivées partielles continues sur  .
.
C'est à dire : est définie et continue sur
 est définie et continue sur 
C'est à dire :
1.2 Différentielle d'une application de classe  sur
 sur 
Définition :    , définie sur
, définie sur  , un ouvert de
, un ouvert de  , de classe
, de classe  sur
 sur  , on appelle différentielle de
, on appelle différentielle de  en
 en  , l'application linéaire notée
, l'application linéaire notée 
noté le plus souvent, pour alléger les notations :    
Dans le cas de 2 ou 3 variables, on note souvent la différentielle de 
1.3 Développement limité à l'ordre 1 de  de classe
 de classe sur
 sur 
Théorème :    , définie sur
, définie sur  , un ouvert de
, un ouvert de  , de classe
, de classe  sur
 sur  ,
,  .
. admet un développement limité à l'ordre 1 en
 admet un développement limité à l'ordre 1 en  et
 et
Preuve. On le montre pour 3 variables. La démonstration repose sur le théorème des accroissements finis.
Pour cela, il faut faire varier les variables une à la fois.
Pour cela, il faut faire varier les variables une à la fois.
avec ![$ \alpha,\beta,\gamma\in\left] 0,1\right[ $](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vw_Exm9S-6zodZMmRu_LEN-g5NMmuliqMCBNhM-FLRL9ssa7uzBwC78bIuz_PQ8p_sztfvC5xf6-1VV7gfi4tVrHiPeuFcUBXCwgiBkUfUjjYw=s0-d) .
.
D'où, par continuité des dérivées partielles :
D'où, par continuité des dérivées partielles :
Il ne reste qu'à regrouper les  en un seul
 en un seul .
. 
1.4 Gradient, dérivée selon un vecteur
Définition :    , définie sur
, définie sur  , un ouvert de
, un ouvert de  , de classe
, de classe  sur
 sur  ,
,    
On appelle gradient de en
 en  , noté
, noté  le vecteur :
 le vecteur : ![\begin{displaymath}\left( \begin{array}[c]{c} \dfrac{\partial f}{\partial x_{1... ...artial f}{\partial x_{p}}\left( u\right) \end{array} \right) \end{displaymath}](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_teOG5ZqW4KEZijAEq-q7Op4PYlXIULl79sK6nekCARXE86CH-y-CGP2_eL_HuxsCshyNwHVszaP5jCqCmnrgBRHQbBqoCUljblfrrLDigjho_Z=s0-d)
Ce gradient a une grande importance dans l'étude des courbes d'équation On appelle gradient de
Définition :    , définie sur
, définie sur  , un ouvert de
, un ouvert de  , de classe
, de classe  sur
 sur  ,
,    
On appelle dérivée de suivant le vecteur
 suivant le vecteur![\begin{displaymath}\overrightarrow{V}:\left( \begin{array}[c]{c} v_{1}\\ v_{2}\\ \vdots\\ v_{p} \end{array} \right) \end{displaymath}](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vr7sq_5fXuqPesqO03IT2cHN9ZkvnO5rtxPDyGOWmrYn62upHLPJ3uzBFbcQ6h5BzzBOyAHGWJwY6MFMmU4KTnGy2vRo1E0oyIlB2VCt8T7Yq2=s0-d) en
 en  le produit scalaire
 le produit scalaire
On appelle dérivée de
1.5 Algèbre 
Théorème :   L'ensemble des applications de classe  sur
 sur  un ouvert de
 un ouvert de  , à valeur réelle, muni de
, à valeur réelle, muni de
![\begin{displaymath} % latex2html id marker 3963 \left\{ \begin{array}[c]{c} \t... ... \text{Le produit de deux applications} \end{array} \right\} \end{displaymath}](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_sVUHOWP2uLjEk282Zaj-9A67ssqDACB4pVV1oRkJFnpOqJjZVBTWJuPEjN2gXcVjrrdUGkEKs2ZioM4t8NN4dEWNKHv9IqETG31JGMPHhsGHc=s0-d) a une structure d'algèbre commutative.
 a une structure d'algèbre commutative.
Preuve. On montre que c'est une sous-algèbre de  . Clairement,
. Clairement, 
- est stable par combinaison linéaire
- et stable par produit par application des propriétés équivalentes pour les fonctions d'une variable,
- et contient la fonction constante 1 élément neutre du produit.
1.6 Différentielle et dérivées partielles de fonctions composées
On écrit le théorème pour une fonction de 3 variables. L'énoncé pour une fonction de
Théorème :   ![\begin{displaymath}\left. \begin{array}[c]{r} x, y, z:\mathbb{R}\rightarro... ...), y(t), z(t)\right) \end{array} \right\} \Rightarrow F\end{displaymath}](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_tdxhFqLGL8MvFNoWW-feXfY8LFjRuxFxmSJLeBmsqMrfc0dMPinphsEJ5VeWcDC46IgbTMbm4LuQsq3OBr0yeQ5jwzobJz2wJ4fGns0CRlnQDL=s0-d) est de classe
 est de classe  sur
 sur  , et :
, et :
Ou encore, en utilisant la notation différentielle :    
Bien sûr, toutes les dérivées partielles sont prises en et les dérivées en
 et les dérivées en  .
.
Bien sûr, toutes les dérivées partielles sont prises en
Preuve. On écrit la démonstration pour une fonction de 2 variables seulement !
Théorème :   On écrit ce théorème pour la composée de fonctions de plusieurs variables avec 2 et 3 variables.
Ceci est bien sûr arbitraire, le théorème s'applique avec et
 et  variables...
 variables...![\begin{displaymath}\left. \begin{array}[c]{r} f:\mathbb{R}^{3}\rightarrow\math... ...) , w\left( x, y\right) \right) \end{array} \right. \quad\end{displaymath}](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_shTTm4JLgp6kzHwpvUOrU-kPHhIbF7MCmYMrYItyUSu4KT6hHjXc9EKbicvIlh0fyxSh_3VeKU9DB4BwH5wsjqNnzt1pu-Z6y4U1GWFXzxbNHM=s0-d) est de classe
 est de classe  sur
 sur  et :
 et :
Ceci est bien sûr arbitraire, le théorème s'applique avec
Preuve. Quand on fixe  , on se retrouve exactement dans les hypothèses du théorème précédent.
, on se retrouve exactement dans les hypothèses du théorème précédent.
Ce qui donne . De même, on fixe
. De même, on fixe  pour obtenir
 pour obtenir  .
. 
Ce qui donne
2 Fonctions  de Classe
 de Classe , Dérivées Secondes
, Dérivées Secondes
2.1 Application de classe  sur
 sur 
Définition :    , définie sur
, définie sur  , un ouvert de
, un ouvert de  , de classe
, de classe  sur
 sur  , on dit que
, on dit que  est de classe
 est de classe  sur
 sur 
 les
 les  applications
applications  sont de classe
 sont de classe  sur
 sur  .
.
L'application est la
 est la  dérivée partielle de la
 dérivée partielle de la  dérivée partielle se note
 dérivée partielle se note .
.
Il y a donc à priori dérivées partielles secondes.
 dérivées partielles secondes.
L'application
Il y a donc à priori
2.2 Théorème de Schwarz
On admettra ce théorème important.
Théorème :    de classe
 de classe  sur
 sur  ,
,  .
.
On dit que pour 2.3 Formule de Taylor-Young à l'ordre 2
Théorème :    de classe
 de classe  sur
 sur  , un ouvert de
, un ouvert de  ,
,  . Alors
. Alors
Avec, ![$ ^{\left[ 2\right] }$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vo2syCRgXDqssxpolP24nlIvlb7rmWh1PnHL_DNBHNLnxGDILa9eut9QD_kiDs7VqyUy2K6Z1tNJvjRVsMBFtPykY6xkVxuEFVZhZj0Reymn80zw=s0-d) qui est un pseudo-carré où, au lieu d'avoir des produits de dérivées partielles, on a des composées.
 qui est un pseudo-carré où, au lieu d'avoir des produits de dérivées partielles, on a des composées.
2.4 Extrémums d'une application de classe  sur
 sur
On va d'abord chercher une condition nécessaire d'existence d'un extrémum pour une application de classe 
Théorème :    , définie sur
, définie sur  , un ouvert de
, un ouvert de  , de classe
, de classe  sur
 sur  ,
, ,
,  en extrémum local de
 en extrémum local de  .
.
Alors, , c'est à dire :
, c'est à dire :    
Une condition nécessaire pour que de classe
 de classe  sur
 sur  , admette un extrémum est que toutes les dérivées partielles sont nulles.
, admette un extrémum est que toutes les dérivées partielles sont nulles.
Alors,
Une condition nécessaire pour que
Définition :   Un point  de
 de  tel que toutes les dérivées partielles sont nulles est un point critique de
 tel que toutes les dérivées partielles sont nulles est un point critique de  .
.
Preuve. Si on a un extrémum,  est de signe constant pour
 est de signe constant pour  assez petit.
 assez petit.
C'est à dire que : est de signe constant.
     est de signe constant.
Si la partie régulière est non nulle, pour assez petit, la quantité
 assez petit, la quantité  donnée est du signe de cette partie régulière.
 donnée est du signe de cette partie régulière.
Mais en changeant en
 en  , cette partie régulière est changée en son opposé. La quantité
, cette partie régulière est changée en son opposé. La quantité  change donc de signe.
 change donc de signe.
Ce qui prouve que la partie régulière est nulle :
C'est à dire que :
Si la partie régulière est non nulle, pour
Mais en changeant
Ce qui prouve que la partie régulière est nulle :
pour tous  . Ce qui prouve que les
. Ce qui prouve que les  sont tous nuls.
 sont tous nuls. 
Théorème :    de classe
 de classe  sur
 sur , un ouvert de
, un ouvert de  ,
,  , un point critique de
, un point critique de  . On pose :
. On pose :
- Siest un extrémum (minimum pour , maximum pour 
- Siest un col 
- Sion ne peut pas conclure, il faut chercher le signe de au voisinage de . 
Preuve. On utilise la formule de Taylor-Young à l'ordre 2. On note  et
 et 
![$ f(x,\, y)-f(x_{0},\, y_{0}) =\left( \dfrac{\partial f}{\partial x} \, dx+\dfr... ...al f}{\partial y}\, dy\right) ^{\left[ 2\right] }+o\left( dx^{2}+dy^{2}\right)$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_s-dkEIswWcaZm6O3AFoVWH2ZdN-T4zE5CNF72zq6NlM0Bp9OLb3cDTSLn2XsJwCjN0QiNplZX06m3Mk2ucReNRzWI2n3i0Hax2olxpG8StZdxetA=s0-d)
![$ \qquad=\dfrac{1}{2}\left( \dfrac{\partial f}{\partial x}\, dx+\dfrac{\partial f}{\partial y}\, dy\right) ^{\left[ 2\right] }+o\left( dx^{2}+dy^{2}\right)$](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vAcznx-ogxmAhZ1FET3sJYZrXS-Cz_ZK4tdFGauJO7s2eEXqhw1GGiAS1v-mWr_PLO9H7JBeC3MFKCoNGKO7HBWNpYi0FVFJ4aB3Gr38TgYf_l3A=s0-d)
 On pose :
 On pose :    
- Si, ne change strictement pas de signe, donc pour assez petit, ne change pas de signe. 
 On a un bien un extrémum.
- Si, change strictement de signe, donc pour assez petit, change de signe. 
 On a ici un col.
- Si, tout dépend du signe de lorsque s'annule. 
 Comme on ne connait pas ce signe, on ne peut pas conclure.
- On cherche les points critiques, qui vérifient : 
- Les extrémums sont à chercher parmi les points critiques.
- On calcule les expressions théoriques de , et . 
- En chaque point critique , on calcule - Si est un extrémum (minimum pour , maximum pour 
- Si est un col 
- Si on ne peut pas conclure, il faut chercher le signe de selon d'autres moyens. 
 
- Si 
Exemple :   Cherchons sur  les extrémumx de
 les extrémumx de  On cherche d'abord les points critiques.
 On cherche d'abord les points critiques.
Il n'y a qu'un seul point critique
 en
 en  en
 en  en
 en 
En 
  le théorème ne permet pas de conclure.
 le théorème ne permet pas de conclure.
Mais et
 et  expression de signe opposé.
 expression de signe opposé.
Ainsi change de signe au voisinage du point critique :
 change de signe au voisinage du point critique :  est un point col.
 est un point col.
On va ici donner deux exemples sous forme de surfaces où Il n'y a qu'un seul point critique
En
Mais
Ainsi
C'est la figureci-dessous. Les fonction étudiées sont respectivement
3 Fonctions  de Classe
 de Classe , Dérivées d'ordre supérieur
, Dérivées d'ordre supérieur
3.1 Fonctions  de Classe
 de Classe sur
 sur  un ouvert de
 un ouvert de 
Définition :    est de Classe
 est de Classe  sur
 sur un ouvert de
 un ouvert de  , avec
, avec  ,
, est de classe
 est de classe  et toutes les dérivées partielles sont de classe
 et toutes les dérivées partielles sont de classe  .
.
Le théorème de Schwarz appliqué un certain nombre de fois permet de calculer n'importe quelle dérivée partielle en dérivant dans n'importe quel ordre, dans la limite de 
3.2 Algèbre 
Théorème :    a une structure d'algèbre commutative, sous algèbre de
 a une structure d'algèbre commutative, sous algèbre de  .
.
Preuve. La démonstration est élémentaire. On a clairement la stabilité par combinaison linéaire, la stabilité par produit et la présence dans  de l'application constante 1.
 de l'application constante 1. 
4 Fonctions Vectorielles  
 
4.1 Dérivée d'une fonction 
 , classe
, classe 
Définition :    
  , définie sur
, définie sur  un intervalle de
 un intervalle de  . avec :
. avec :     qu'on notera en ligne ou en colonne selon les cas.
     qu'on notera en ligne ou en colonne selon les cas.
On dit que est de classe
 est de classe  sur
 sur  sont de classe
 sont de classe  sur
 sur 
On note d'ailleurs, pour On dit que
On fait de même pour les dérivées d'ordre supérieur.
Théorème :    , l'ensemble des applications de classe
, l'ensemble des applications de classe  définies sur
 définies sur  , à valeur dans
, à valeur dans  , muni
, muni
- de la somme de 2 applications et
- du produit d'une application par une constante,
est un espace vectoriel sur  .
.
Preuve. C'est encore une fois clairement un sous espace vectoriel de  .
.  est bien non vide (application nulle) et stable par combinaison linéaire.
 est bien non vide (application nulle) et stable par combinaison linéaire.
Il suffit d'appliquer le théorème pour les applications à valeur réelle à chaque coordonnée.
Il suffit d'appliquer le théorème pour les applications à valeur réelle à chaque coordonnée.
4.2 Développement limité
Définition :   On dit que  admet un développement limité à l'ordre
 admet un développement limité à l'ordre  en
 en
 chacune des
 chacune des  coordonnées de
 coordonnées de  admet un développement limité à l'ordre
 admet un développement limité à l'ordre  en
 en  .
.
Théorème :    de classe
 de classe  au voisinage de
 au voisinage de  admet un développement limité d'ordre
 admet un développement limité d'ordre  au voisinage de
 au voisinage de  .
.
De plus, on a
De plus, on a
avec  quand
 quand 
On notera que Cette formule s'appelle encore formule de Taylor-Young à l'ordre
Preuve. est de classe
 est de classe  au voisinage de
 au voisinage de  , d'où chaque
, d'où chaque est de classe
 est de classe  au voisinage de
 au voisinage de  .
.
Chaque admet donc un
 admet donc un  au voisinage de
 au voisinage de  et enfin
 et enfin  admet un
 admet un au voisinage de
 au voisinage de  .
. 
Chaque
4.3 Dérivée d'une fonction du type 
Théorème :   Soit  et
 et  une fonction scalaire et une fonction vectorielle de classe
 une fonction scalaire et une fonction vectorielle de classe  sur
 sur . Alors
. Alors ![\begin{displaymath}G:\left\{ \begin{array}[c]{rcl} I & \rightarrow & \mathbb{R... ... \lambda\left( x\right) F\left( x\right) \end{array} \right. \end{displaymath}](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_s8-lot9OlhplLAXJ2BTilsF_cdmsL_KAUxFbQEDeJZ8hrPvzhWSMzyZr1ppPZYA3Nr9tjltfk8RAxK0ywNNcqsAM21rRk7w_mtOdKof_oNWhqpDg=s0-d) est de classe
 est de classe  sur
 sur  .
.
De plus, on a la formule de Leibniz : 
  
  avec la convention habituelle
     avec la convention habituelle  et
 et .
.
De plus, on a la formule de Leibniz :
Preuve. On applique les théorèmes correspondants à chacune des coordonnées  .
. 
4.4 Dérivée d'un produit scalaire, d'un produit vectoriel.
Le principe est simple, un produit scalaire, ou le produit vectoriel (dans ce cas, on est en dimension 3) se dérivent comme des produits.
Théorème :   Soit  , deux fonctions vectorielles de classe
, deux fonctions vectorielles de classe sur
 sur  . Soit
. Soit ![\begin{displaymath}s:\left\{ \begin{array}[c]{rcl} I & \rightarrow & \mathbb{R... ...& F\left( x\right) G\left( x\right) \end{array} \right. \quad\end{displaymath}](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vBlIepmjjtFKpnD4gb1vaM7QlP8Fg-3x2o0IM6hFdbz87wP57riNMUf2hNvVzqLFxccnh3BND4O0Ob-2oUm6997DTcTCI9Pkx2kYcjvdtYEMpO=s0-d)
Alors est de classe
 est de classe  sur
 sur  .
.
Alors
Preuve. On vérifie la formule pour  .
.
Ensuite, il suffit de procéder par récurrence, comme on l'a fait lors de la dé monstration de la formule de Leibniz pour les fonctions à valeur réelle.
Ensuite, il suffit de procéder par récurrence, comme on l'a fait lors de la dé monstration de la formule de Leibniz pour les fonctions à valeur réelle.
Théorème :   Soit  , deux fonctions vectorielles de classe
, deux fonctions vectorielles de classe sur
 sur  . Soit
. Soit ![\begin{displaymath}V:\left\{ \begin{array}[c]{rcl} I & \rightarrow & \mathbb{R... ...t( x\right) \wedge G\left( x\right) \end{array} \right. \quad\end{displaymath}](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_sS7dxGoxYSAs4MLp114GEPnQC7b2EtuyQJNIv8j5F_mr5WwJxe_0HzL7x2CDFIdDGLG2mJzGmE5xM5UISvpqlOSzrOrojjL_XeguKxCB2H5A8RZQ=s0-d)
Alors est de classe
 est de classe  sur
 sur  .
.
Alors
Preuve. On vérifie la formule pour  .
.
Ensuite, il suffit de procéder par récurrence.
Ensuite, il suffit de procéder par récurrence.
5 Fonction Vectorielle  , classe
, classe 
5.1 Fonction de classe 
Définition :   Soit  , définie sur
, définie sur un ouvert de
 un ouvert de  .
.
On dit que est de classe
 est de classe sur
 sur 
 (les applications coordonnées de
    (les applications coordonnées de ), sont de classe
), sont de classe  sur
sur  .
. est aussi une fonction
     est aussi une fonction  .
.
On dit que
5.2 Différentielle d'une fonction de classe  , matrice jacobienne
, matrice jacobienne
Définition :   Soit  , de classe
, de classe  sur
 sur  un ouvert de
 un ouvert de  .
.
La différentielle de en
 en  , notée
, notée  , est l'application linéaire :
, est l'application linéaire :![\begin{displaymath}dF_{u}:\left\{ \begin{array}[c]{rll} \mathbb{R}^{n} & \righ... ...rac{\partial F}{\partial x_{n}}\, dx_{n} \end{array} \right. \end{displaymath}](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_sfALSG9mE35wjeG6K5b9NLiTM7Hw3oY-tO9qWkGgT9mynghFdUyaiNp6zo4V-8ie9DuaQwDvcpHcrjTmkgdyOdF0RlLcLBHnz6TX2wxosPac1u=s0-d)
Coordonnée par coordonnée, on a la différentielle de chaqueLa différentielle de
Définition :   La matrice jacobienne de  en
 en  est la matrice (dans la base canonique) de la différentielle de
 est la matrice (dans la base canonique) de la différentielle de  en
 en  .
.
Toutes les dérivées partielles étant prises en , la matrice jacobienne de
, la matrice jacobienne de  en
 en  est :
 est :
Toutes les dérivées partielles étant prises en
5.3 Cas où  , Jacobien
, Jacobien
5.4 Composée de fonctions de classe 
Théorème :   ![\begin{displaymath}\left. \begin{array}[c]{r} F:\mathbb{R}^{n}\rightarrow\math... ... \subset\mathcal{V} \end{array} \right\} \Rightarrow G\circ F\end{displaymath}](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_s1J1KZ5PE_zKpMFi8tWFTztbWudr7uGGq2WHbKuTngp2XLE3pUo1xYZ6jzJnY4XSYqJZ_vgxvmDr23Iz7eYx2DRsvKjb_GD3kBMSiis1mwSIArrQ=s0-d) est de classe
 est de classe  sur
 sur et,
 et,
Preuve. On appelle  et
 et  les composantes de
 les composantes de  et de
 et de  .
.
On note et :
 et :
On note
Ces composantes sont clairement de classe  . Pour alléger les notations, on ne précise plus en quels points on prend ces dérivées partielles.
. Pour alléger les notations, on ne précise plus en quels points on prend ces dérivées partielles.
En appliquant le théorème de dérivation des fonctions composées, on a :
En appliquant le théorème de dérivation des fonctions composées, on a :
On reconnait bien sûr le produit de la  ligne de la matrice jacobienne de
 ligne de la matrice jacobienne de  par la
 par la  colonne de la matrice jacobienne de
 colonne de la matrice jacobienne de  .
.
Ce qui est bien l'élément ligne,
 ligne,  colonne de la matrice jacobienne de
 colonne de la matrice jacobienne de  .
. 
Ce qui est bien l'élément
5.5 Fonction  , classe
, classe
Théorème :   ![\begin{displaymath}\left. \begin{array}[c]{r} F:\mathbb{R}^{n}\rightarrow\math... ...-1}}\left( v\right) =\left( J_{F}\left( u\right) \right) ^{-1}\end{displaymath}](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vR6_9adUzfeLNZXX1MyoMLyUG1uromD2-nNXtchuOwD_l_964OSpaf5m7d7NXsL0mxAdxnnKVGIwC_w-o_5j2iP6o_yWnIx4fvYFFTQdSHfvHM=s0-d)
La matrice jacobienne de en
 en  est l'inverse de la matrice jacobienne de
 est l'inverse de la matrice jacobienne de  en
 en  .
.
La matrice jacobienne de
Preuve. On a :     La matrice jacobienne de l'identité en tout point est
 La matrice jacobienne de l'identité en tout point est  .
.
D'où : ce qui donne le résultat.
     ce qui donne le résultat.
Ceci prouve d'ailleurs au passage que, dans ces conditions, la matrice jacobienne est inversible.
D'où :
Ceci prouve d'ailleurs au passage que, dans ces conditions, la matrice jacobienne est inversible.
Corollaire :   Dans les mêmes conditions, le jacobien de  en
 en  est l'inverse du jacobien de
 est l'inverse du jacobien de  en
 en  .
.
Si on a 6 Compléments
6.1 Les mathématiciens du chapitre
- Schwarz Hermann Amandus 1843-1920
- Il est l'auteur du théorème qui porte son nom, et aussi du théorème de Cauchy-Schwarz. Ses travaux portent aussi sur les équations de Laplace, les fonctions harmoniques et la théorie du potentiel ...
6.2 Avec Maple
Comme il y a des vecteurs et des matrices, on a besoin du package « linalg ».C'est « jacobian » qui permet de calculer une matrice jacobienne. Si elle est carrée, son déterminant est le jacobien.
C'est « grad » qui permet de calculer un gradient de fonction de plusieurs variables.
Celui-ci possède des options pour le calcul direct en coordonnées sphérique ou cylindriques.
Je vous renvoie à l'aide Maple.
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